C’est une toute petite bicoque de pierre
qui est juchée dans les alpages.
Mon père en a toujours été fier,
lui qui aime tant s’y rendre en pèlerinage.
C’est beaucoup moins le cas de ma mère,
C’est vrai qu’elle ne s’est pas mariée pour l’argent,
ni pour ce chalet ou les lubies de mon père…
Si loin des grands théâtres, de la ville et des gens.
Mon héritage est une baïta
une ancienne ferme des pâturages,
Nos ancêtres passaient l’été là-bas
avec leurs chèvres dans les nuages.
Oh, ma baïta, tu es la trace de notre héritage,
Ma baïta… toi qui as traversé les âges,
Ma baïta… refuge quand grondent les orages,
Ma baïta… si le monde s’effondre toi tu resteras,
Ma baïta… si le monde s’effondre toi tu resteras…
C’est une toute petite bicoque de pierre
qui est juchée dans les alpages.
Pour s’y rendre il faut suivre la mulatière,
trouver sa voie, suivre son courage.
Ah ! mes amis ça les fait rêver,
Quand j’leur dit qu’elle est en Italie,
ils voient Venise, Rome ou Napoli,
mais ma bicoque c’est pas le Colisée.
Et puis quand j’dis que pour y grimper
y’a qu’un petit sentier loin de toutes sortes de routes,
qu’y a pas d’eau, pas de réseau, pas d’électricité,
alors les gens ont comme un doute.
Oh, ma baïta, tu es la trace de notre héritage,
Ma baïta… toi qui as traversé les âges,
Ma baïta… refuge quand grondent les orages,
Ma baïta… si le monde s’effondre toi tu resteras,
Ma baïta… si le monde s’effondre toi tu resteras…
C’est une toute petite bicoque de pierre
pour se souvenir d’où l’on vient.
C’est une toute petite bicoque de pierre
qui est juchée dans les alpages.
C’est une toute petite bicoque de pierre
pour se souvenir d’où l’on vient.