J’étais le roi du monde

Les portes s’ouvraient en une seconde

Ce soir je dors à la rue, au coin

Dans des immeubles qui étaient miens

Je jouais à la roulette russe

Faisais preuve de flair, faisais preuve de ruse

Les géants pliaient devant moi

En chantant « vive le fou, vive le roi »

Je détenais les clés

Qu’on m’arracherait l’instant d’après

Il n’y a qu’une morale à cette fable

Tous nos châteaux sont faits de sable

Au loin les cloches qui sonnent

Me rappellent à quel point cette courte vie était belle

Saturne Jupiter et les anges

Se dévoilent tels des bergers qui me mènent à l’étoile

Pour une raison qu’on sait au fond

J’suis sûr, sûr, qu’ils me pardonneront

J’étais un homme honnête

Juste avant de perdre la tête

Hier il y avait foule dehors

Les gens se disputaient mon corps

Moi je dansais cool à la fête

A laquelle était mise à prime ma tête

Aïe j’ai paumé mes clefs

Pas vu que le vent avait tourné

La morale de l’histoire s’écarte

Tous nos châteaux sont faits de cartes

Au loin les cloches qui sonnent

Me rappellent à quel point cette courte vie était belle

Saturne Jupiter et les anges

Se dévoilent tels des bergers qui me mènent à l’étoile

Pour une raison qu’on sait au fond

J’suis sûr sûr qu’ils me pardonneront

J’étais un homme honnête

Juste avant de perdre la tête

OH - OH

Au loin les cloches qui sonnent

Me rappellent à quel point cette courte vie était belle

Sature Jupiter et les anges

Se dévoilent tels des bergers qui me mènent à l’étoile

Pour une raison qu’on sait au fond

J’suis sûr sûr qu’ils me pardonneront

Je reste un homme sans peur

Tant que je garderai mon cœur