THukalava, tunemughenda
temps n’attend personne, il ne m’attendra pas.
Je frisonne, j’y pense. En moi sonne le glas.
Je sens se rapprocher ma dernière minute,
Ma paupière faiblit, je perdrai cette lutte.
Au final, tous, on perd face au temps. Ce vainqueur
Chante un chœur infernal, le murmure à mon cœur.
Après nous avoir pris la beauté juvénile,
Il nous donne en présent l’empreinte délébile.
Le temps ne passe pas, c’est nous qui trépassons.
Il ne s’efface pas, mais nous nous effaçons.
Passer avec le temps n’est que leurre et mensonge ;
Passer avec les gens, il faut passer l’éponge.
Réf:
THukalava, tunemughend
Off off
Que me sert de haïr, que me sert d’arracher
Le soupir du bonheur, que me sert de cacher
Les rayons du soleil d’amour à mon semblable
Si le temps reprend tout invaincu, redoutable.
Le temps ne t’attend pas. Comment le Ferait -il ?
Il est fixe, immobile alors que comme un cil
Tu te perds versatile à tout vent qui respire ;
Et ma chanson finit quand il brise ta lyre.
Réf:
THukalava, tunemughend
Off off
BRIDGE (Roos)
Puisque le temps entend nos murmures, nos voix
Quand nous aimons ; nos chants dans les plus calmes bois.
Puisqu’il nous voit, aimons, aimons, aimons encore.
L’amour qui fit le temps fait de la Vie Aurore.