L’ombre s’étale sous les arbres endormis et s’enfuit au passage du cerf les sillons des champs lentement disparaissent et je ne distingue plus l’étoile de mer La nuit s’abandonne aux mystères de la forêt j’allume le feu des désirs oubliés les pensées en pétale dans de noires espérances et je ne distingue plus la mer des marais Mes idées noires noyées dans la rivière je ravive le feu mon cœur est ma terre mes espérances renaitront de ces cendres comme cristallisées au milieu de l’ambre Le vent dans les feuilles, comme des vagues égarées souvenirs que je cueille au gré des marées et quand la canopée me couvre de son linceul seul je ne sais plus où se cachent mes rêves J’ai demandé au temps pourquoi j’en ai bavé il y avait un écureuil sur mon lit de feuilles dans une goutte de pluie qui retourne à la terre se rouler par terre comme des enfants aimés Mes idées noires noyées dans la rivière je ravive le feu mon cœur est ma terre mes espérances renaitront de ces cendres comme cristallisées au milieu de l’ambre L’ombre s’étale sous les arbres endormis et s’enfuit au passage du cerf les sillons des champs lentement disparaissent et je ne distingue plus l’étoile de mer et je ne distingue plus l’étoile de mer et je ne distingue plus la toile et la mer